Les BBM
Les BBM « Bureau of Broacast Measurement » mesure l’écoute de la radio depuis 1944 et de la télé depuis 1952. C’est une coopérative qui appartient aux stations de télévision, aux stations de radio, à des annonceurs et à leurs agences de publicité. Le BBM aide les diffuseurs à offrir aux auditeurs les émissions et musiques qu’ils veulent entendre. Ces sondages donnent la chance aux auditeurs de dire aux dirigeants ce qu’ils pensent de leur station. Il y a 2 méthodes de sonda utilisées : Audimétrique ou PPM (Personal Portable Meter) ; Par cahier d’écoute.
Principalement pour la télévision la méthode audimétrique sonde 4 principaux marchés : Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver. À partir de ces données, ont obtient des résultats pour les 3 grandes régions : Québec francophone, Ontario et National (tout le Canada). Il s’agit d’un petit appareil portable (comme un télé-avertisseur) que les gens portent sur eux afin de capter et compiler les données transmises par la télévision. L’audimètre capte le signal de la chaîne syntonisée à toutes les 4 secondes. On peut donc savoir ce qu’un répondant écoute, chaque jour, chaque minute, même toutes les 4 secondes.
Pour la plupart des stations de radio, c’est la méthode par cahier d’écoute qui est utilisée. Les sondages se font par la poste. Les répondants doivent remplir le cahier et inscrire leur écoute de la radio pendant une semaine. Les renseignements recueillis sont compilés et utilisés pour produire les rapports d’auditoires. Les sondages se font 3 fois par années, à l’automne, au printemps et à l’été.
Avec la percé de la technologie qui a permis de se servir du téléphone pour les demandes spéciales et les lignes ouvertes, les stations de radio pouvaient savoir si l’émission était populaire ou non. Il y avait aussi les sondages par téléphone où des employés de chaque station ciblaient dans l’annuaire téléphonique des numéros de téléphone au hasard et téléphonaient aux gens pour savoir quelle station ils écoutaient. Par téléphone et aussi par lettres, on y faisait le décompte et on appliquait un barème du genre un téléphone égale 1000 auditeurs. La revue Radiomonde faisait régulièrement état de la popularité des stations de radio dans des cahiers spéciaux.
Le CRTC
En 1932 est créée la première Loi canadienne pour la radio de Radio-Canada administrée par le Bureau des Gouverneurs. L’organisme est responsable de l’exploitation de la radio et en 1952 de la télévision publique. Il s’occupe de la réglementation du système canadien de radiodiffusion, y compris la radio privée.
De 1958 à 1968, le Bureau des Gouverneurs a assuré la réglementation du système canadien de la radiodiffusion. Cet organisme n’octroyait pas de licences, il faisait des recommandations au gouvernement qui, lui, autorisait les nouvelles entreprises de radiodiffusion.
En 1968 a été créé un tribunal administratif autonome nommé le Conseil de la radio-télévision canadienne.
En 1970, s’intéressant à la musique canadienne, il introduit un règlement qui impose au diffuseur de mettre à la programmation 30% de musique canadienne et un contenu vocal francophone de 65% pour les stations francophones.
En 1976, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes est créé. Il réglemente les services en fonction de la culture, l’économie et des besoins sociaux des Canadiens.
En 1977 le Canada devient le premier pays au monde à télédiffuser en direct des débats parlementaires. Il accorde la licence exclusive à la Société Radio-Canada/CBC.
En 1998 il revoit sa politique radio. Aux heures de grande écoute, la musique canadienne augmente à 35 % et le contenu de langue française à 55 % pour les stations du Québec.